"mots inducteurs" (M. Foucault., Raymond Roussel, p.82)
"mots prédestinés" (id., p. 82-83) : "... des mots prédestinés jaillissent comme spontanément de leur phrase d'origine, traversent l'épaisseur du langage, se retrouvent de l'autre côté - d'où ils reviennent dans l'autre sens - et derrière eux, leur sillage coloré vient s'enrouler à son tour sur l'axe du récit."
Transposé à Dujardin, cela donnerait :
Des mots prédestinés jaillissent délibérément de leurs contextes d'origine (: onomastique, toponymes), traversent l'épaisseur du langage-Histoire, se retrouvent de l'autre côté - d'où ils reviennent dans l'autre dimension, celle de l'antériorité historique (hypothétique) et, ainsi 'rétroactivés', leur sillage hallucinant vient se déployer à son tour sur l'axe du discours.
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